- L’art que je crée est un écho.
Il part de la matière pour aller toucher l’âme.
Il parle de nous — de ce qui nous traverse, nous blesse, nous façonne, nous rend vivants.
Chaque œuvre est un fragment d’humanité déposé dans la matière, une tentative d’habiter nos blessures comme des territoires à réconcilier.
Le bois, la faille, la texture — tout devient langage.
L’âme y trouve un miroir, parfois fêlé, mais toujours vibrant.
- La vie me ramène toujours au même endroit : au creux de mes mains, là où quelque chose cherche à jaillir.
Alors j’ai décidé d’y plonger.
De me consacrer pleinement à ce qui me traverse.
De vivre de ce langage instinctif, brut, profond — de ce qui naît dans la matière.
Ce qui parle sans chercher à plaire.
Ce qui touche sans faire joli.
Ce qui vibre sans se justifier.
C’est là que je me sens vivant.