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Nébuleuses éphémères

Sur un fond noir, tout est silence.
Puis vient le geste.

Craie, fusain, pigments — matières sèches et fragiles, impossibles à corriger sans tout dissoudre en gris.
Alors chaque trait compte.
Chaque mouvement est un engagement.
Le geste devient tension, intuition, nécessité.
La lumière ne vient pas d’un ajout. Elle vient de ce qui s’élève du noir.

Dans cette obscurité dense, la présence émerge.
Une trace vivante, une énergie, un passage.
Quelqu’un — ou quelque chose — a été là. Est encore là.

Série en cours…